Dans la perspective du deuxième tour de l’élection présidentielle.

Je suis évidement déçu du résultat de François Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle. Mais plus encore, je suis inquiet du fossé qui se creuse dans mon pays.  30% des français ne se reconnaissent plus dans l’expression du pacte républicain. cela me désole.
Le Front de gauche et le Front National proposent une France du clivage, une nation qui se cherche un ennemi de l’intérieur,  qu’il soit grand patron ou étranger. Ce n’est pas mon projet de société, ce n’est pas ma conception de la France.
Jean Luc Mélenchon et Marine le Pen sont les deux visages d’une même haine, ils ne sont pas la solution.
Mon engagement de toujours au centre de la vie politique est secoué par le bipartisme et J’appel plus que jamais de mes vœux, à ce que le parlement ainsi que les exécutifs locaux adoptent un système proportionnelle qui permettra, en dehors du scrutin présidentiel, de donner la couleur de la pluralité à la France, c’est le mode de scrutin qui répond le plus fidèlement possible à l’image de l’ensemble du corps électoral.

Aujourd’hui, François Bayrou a encore besoin de temps pour analyser la situation et faire son choix.  Personnellement, je connais la gauche dans la Loire et particulièrement le sectarisme de celle ci à Saint-Etienne. J’en redoute l’outrance et je perçois déjà l’arrogance de ses dirigeants.

Si François Hollande devait être élu avec l’aide d’Eva Joly et de Jean-Luc Mélenchon, le Parti Socialiste aurait la main sur l’ensemble des exécutifs en France. Le Président de la république,  avec l’Assemblée nationale et le Sénat,   ouvriraient les vannes de projets de lois qui bouleverseraient le modèle de la France auquel je suis attaché, même s’il est imparfait. Je ne peux apporter ma contribution à cela.

C’est pourquoi, je vais rejoindrai, dès que la proposition en sera finalisée, un grand mouvement au centre droit de l’échiquier politique français, dans lequel, je l’espère, François Bayrou trouvera une place majeur.

Formellement, et d’ici là, je ne peux voter pour François Hollande, je ne peux cautionner les mensonges de sa campagne et toutes les promesses qui vont endetter les générations futures.

Le 6 Mai prochain, mon bulletin de vote ira au candidat de la droite républicaine.

Les deux visages d'une même haine...


En fin de campagne présidentielle, le plus inquiétant pour moi, est le fossé qui se creuse encore,  si les sondages se vérifient, c’est entre 12 et 15 % des électeurs qui choisiraient le Front de Gauche ou le Front National. Autant dire que 30% des français ne se reconnaissent plus dans le Pacte Républicain, dans la France qui ne clive pas,  dans la nation qui ne cherche pas d’ennemi de l’intérieur grand patron ou étranger selon que l’on soit de l’extrême gauche ou de l’extrême droite. Cette France extrême d’où qu’elle soit, me fait peur.  
 Aujourd’hui, elle est instrumentalisée mais demain…, elle nourrit tous les ferments de la haine et attise encore un peu le feu qui fait bouillir la marmite, d’une classe moyenne, qui avec la crise ne demande qu’à exploser.


Promesse, promesse...


Quand une famille n’a pas les moyens de donner à manger à ses enfants elle lui fait rarement de cadeaux.
Hollande c’est l’inverse, il n’offre pas un cadeau mais le magasin tout entier…, promesse,  promesse, les lendemains seront douloureux.

J'ai mal à ma démocratie


30% de Français se désintéressent du scrutin présidentiel, notre démocratie montre tous les signes d’une grave maladie. Je suis stupéfait qu’avec dix candidats on puisse ne pas se sentir représenté.