L’avantage avec François Bayrou c’est que l’on ne s’ennuie jamais.
En ce Jeudi 3 mai, mon président national, une nouvelle fois, n’a pas manqué de me surprendre !
Dans un premier temps, je me suis dit que j’étais le « Omar Radad », du centre. Que j’allais devoir écrire en lettre de sang sur le parvis de la mairie « Bayrou m’a tueR ». 
Et puis par nature, je ne brûle jamais ce que j’ai aimé. J’ai donc refait le chemin qui fut mien, du CDS, à l’UDF, de Force Démocrate, à la Nouvelle UDF jusqu’au MoDem.

J’ai  relu les déclarations de François Bayrou : « vote personnel », « pas de consignes ».

J’ai écouté les commentaires  de ses  proches, de Michel Mercier, qui pense que l’anti Sarkozisme ne fait pas une politique, ce que je crois aussi ; celle d’Alain Juppé, avec cette complicité que peuvent avoir les grands Hommes, des autres aussi, de ceux qui étaient déjà en affaire avec le Parti Socialiste, et des autres encore qui auraient désiré conserver le chemin de d’indépendance.

Localement, J’ai vu la présence sur les estrades, de ceux qui se sont précipités, telle cette figurine discrète du mouvement, qui après avoir fait carrière  grâce à la parité, se donnent de l’importance en étant aux cotés de nos adversaires de toujours. Ceux là ne méritent que mépris et leurs nouveaux amis vont leur en servir. Une fois leur basse tâche accomplie ils seront les dindons du système et la farce en sera moisie.

Comme bien souvent la sérénité vient de se bien connaitre et de la proximité avec une équipe complémentaire.

En effet, pourquoi ne pas laisser, tel que le propose François Bayrou à chacun à sa liberté. Et à regarder de plus près, le Mouvement départemental est à l’image du national, avec des proportions certes différentes. Ici nos militants sont majoritairement  de centre droit et un petit nombre feront le choix de Hollande, d’autres s’habilleront de blanc et les autres, feront le choix du candidat de la droite républicaine, ce sera mon cas.

Le temps de la surprise est passé, et ainsi va la vie politique. Rien ne se passe jamais comme on aurait pu l’imaginer ; c’est aussi ce qui fait le sel de cette aventure.  Une certitude pourtant,  Dimanche 6 Mai, pour un Français la vie va changer, pour tous les autres, elle se poursuivra. 

Pour les hommes politiques enfin, une autre échéance va se présenter et  la véritable bataille va commencer: les élections législatives ... et le sourire me revient.