Esquisse de victoires futures pour Saint-Etienne!


C’est en premier lieu à Maurice Vincent  et à son équipe que nous devons l’union du Centre et de la Droite à Saint-Etienne. Il faut l’en remercier !
Le constat d’une gestion aux antipodes de ce que nous voudrions pour notre ville, la lassitude de n’entendre parler de Saint-Etienne que comme une ville « toxique », le mal être des agents municipaux qui à chacune de nos rencontres appellent au secours, des politiques rigoristes plus que rigoureuses et le visage sombre que notre ville porte autant que ses habitants ... C’est cela qui a créé les conditions de l’union, attendue par les forces vives de notre territoire, très inquiètes que cette débâcle ne se poursuive.
C’est ensuite une question de volonté, celle d’un groupe d’hommes qui par delà leurs étiquettes ont placé l’intérêt de la ville au dessus des considérations politiques.  Ces hommes ont un visage, celui de l’unité et trois noms : Gilles Artigues, Gaël Perdriau et Georges Ziegler.
Réussissant là où d'autres ont si souvent trébuché, ils sont parvenus à force d’humilité à faire se rencontrer la petite histoire des hommes pour écrire l’Histoire : la grande, celle d’un territoire.
Deux jours, deux nuits: En ce week-end du 11 novembre, cela commence, samedi 10, par la défaite de l’ASSE face l’OL, volée par l’arbitrage, il faut bien se consoler... Un froid polaire, la perspective de se geler encore pour les dépôts de gerbe le lendemain et une rencontre à potron minet qui va s’avérer décisive. Entre le dimanche trois heures du matin à l’heure où blanchissent aussi les villes et le lundi midi, une solution est trouvée. Mardi 12 novembre une heure avant midi, une conférence de presse officialise notre union. La promesse de victoires futures peut enfin s'esquisser.
Je salue l’esprit d’abnégation que j’avais appelé de mes vœux, le respect mutuel pour y arriver.

Le préambule nécessaire étant posé, il nous faut maintenant travailler dur pour aller convaincre les Stéphanois.

Bien sur, Maurice Vincent va essayer de maquiller quelques socialistes en centristes, utiliser de grosses ficelles et de débaucher, ça et là, des esprits contrariés mais l’écume ne peut remplacer la vague. Le décor est posé ; une liste de Droite et du Centre, trois listes de gauche et une liste du Front National : 
Que la campagne commence !

Deux crocodiles males dans le même marigot !


L’union entre l’UDI et le Modem pourrait bien faire naître un grand parti au centre de l’échiquier politique Français. Les 35 000 militants du Mouvement Démocrate vont rejoindre les 50 000 adhérents de l’UDI pour faire de ce « mariage » un Mouvement équivalent aux grandes formations politiques.
Nul ne doute que derrière cette démarche, l’élection Présidentielle soit en ligne de mire. L’arrivée de François Bayrou à l’UDI, c’est la certitude de figurer à cette échéance majeure qui est l’unique motivation du Béarnais. Même si pour cela, il faudra aussi une primaire "du centre" avec comme à chaque fois la question de l’indépendance vis  a vis de l’UMP. Pour mémoire le dernier de notre mouvance politique à avoir été élu président de la République fut Valéry Giscard d'Estaing en 1974.
Sur le papier l’histoire commence donc bien. L’UDI devient grand et le Modem en profite pour récupérer un groupe parlementaire. Les échéances européennes seront les fonds baptismaux du dernier né, il est trop tard pour installer une marque nouvelle pour les élections municipales.
Le chemin n’est pourtant pas simple :
Jean Louis Borloo a déjà fort à faire pour convaincre les composantes (le Nouveau Centre, le Parti Radical, la Force Européenne Démocrate, l’Alliance Centriste …) d’accepter de déposer pavillons pour ne porter qu’un drapeau, accepteront-ils ce « beau père » encombrant ?
La question du leadership va naturellement se poser. Peut-il y avoir dans un mouvement politique deux patrons, deux crocodiles males dans le même marigot, deux détenteurs de la parole et surtout qui obtiendra le carnet de chèque ?
Autres difficultés, pour bien connaître ce mouvement pour lequel j’ai beaucoup donné, ayant fait le chemin du Modem à l’UDI, au lendemain de l’annonce du soutien de François Bayrou à François Hollande, nous avons laissé derrière nous, soit des hommes de pailles soit les défenseurs de la ligne d’union avec le PS. Ce retour dans le giron du centre droit, se peut-il dans  la douceur ?
Alors que les cadres Modem eux négocient, opportunément, une place sur les listes UDI aux élections municipales, que se passera t’il pour les militants en cas d’union avec l’UMP ?
Dans certaines villes, à l’image de Jean François MARTINS à Paris, seul conseiller Modem, qui a rejoint les rangs d’Anne Hidalgo, les cadres ont déjà finalisé les alliances avec les maires sortants Socialistes. Seront-ils mis en marge de cette nouvelle «Alternative» ? François Bayrou va t-il laisser se poursuivre les négociations à Dijon, à Clermont Ferrand, à Marseille où Jean Luc Benhamias est tenant de cette ligne d’union à Gauche ? Vont-ils créer un nouveau parti politique, eux aussi ?
Si l’intérêt de François Bayrou de rejoindre l’UDI est réel, si le gain pour l’UDI d’accueillir François Bayrou est vérifiable, il reste beaucoup de questions et il semble que les militants du Modem d’aujourd’hui ne soient à leur tour les petites pièces d’une dote qui ira dans la corbeille de la mariée et que la dragée risque d'être dure à avaler !