Ouvrir le champs des possibles...





Extrait de mon intervention lors des voeux de Gilles ARTIGUES, le 25 janvier 2103, devant 320 personnes réunies au 917 à Saint-Etienne.

Contre "un projet de loi" pas contre des "êtres"


Si on ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis! Je ne choisis pas les miens en fonction de leur orientation sexuelle et je ne reconnais à personne le droit de décerner les brevets de "gay friendly".

Dimanche dernier, nous étions entre 800 000 et 1 million, dont plus de 1000 ligériens, au cœur de la Manif Pour Tous, une mobilisation contre "un projet de loi" et non contre des "êtres", contre un texte que je considère comme mettant en cause la notion même de la famille. 


Oui, il est nécessaire de faire évoluer les lois pour arriver à une égalité de droits et de traitements pour tous. Je conçois une "union libre" entre des personnes de même sexe protégeant à la fois les enfants et les tenants de situations particulières, mais nul n’est besoin pour cela de changer les normes et de bousculer notre modèle de société qui fait sens, celui qui fonde notre socle commun. 

Avec force , rappelons que l'enfant nait de l'union et de la rencontre entre un homme et une femme, ce sont là les lois naturelles.

Jamais depuis 1984 et la remise en cause de l’école libre, déjà par un gouvernement socialiste, notre pays n’avait vu des hommes, des femmes, des familles et des gays marcher sur Paris, non pour un gain, mais bien pour la défense d’un principe.

C'est en cela que je me joins :
- à ceux qui ne reconnaissent pas compétence à l’Assemblée nationale de bouleverser ainsi les fondamentaux de la famille,
- à ceux qui demandent des Etats généraux sur le mariage, la filiation, les droits de l’enfant pour que vive un débat digne de notre démocratie.
- enfin, à ceux qui réclament un référendum afin de consulter les Français sur un nouveau projet de loi qui ne bouleversera pas, comme celui qui nous préoccupe, l’ordonnancement du code civil et les repères fondamentaux de la sexuation et de la filiation.

Au regard des mots dédaigneux de madame Taubira et du silence du Président de la République, je pense que nous ne pourrons faire l’économie d’une nouvelle mobilisation.

Conférence de Presse d'Adhésion à l'UDI, le 8 janvier 2013.


Nous allons faire de l'UDI la première formation politique de la Loire


À l’heure où nous franchissons le seuil de cette maison commune qu'est l’Union des Démocrates Indépendants, (UDI), Je me souviens avoir vécu pareils événements: En 1998, lors d’un congrès fondateur à Lille, nous approuvions la fusion entre Force Démocrate (FD), le Pôle Républicain Indépendant et Libéral (PRIL) et les adhérents directs de l'UDF (AD), tandis que le Parti radical (PR) et le Parti Populaire pour la Démocratie Française (PPDF) conservaient leur autonomie. Nous étions tous à la Nouvelle UDF.

Avec Gilles Artigues et Denis Chambe, nous étions les tenants de  Force Démocrate, les héritiers du Centre Démocrate Chrétiens (CDS) formation à laquelle j’ai adhéré fin 1994. De Force Démocrate à l’UDF en passant par la nouvelle UDF ou au Modem, nous avons partagé nombre de refondations. Nous en connaissons les difficultés mais je veux en retenir les chances et les espoirs que cela suscite. Aujourd’hui, nous serons Adhérents Direct de l’UDI et nous savons par où commencer.

C’est, forts de cette expérience que nous allons  œuvrer au cœur d’un nouveau collectif. De cette formation politique où chacun devra avoir sa place, particulièrement les plus petites des composantes en nombre de militants. Nous devrons veiller au pluralisme, c est en effet,  l’association et l’apport de nos différences qui constituera notre force.

L’enjeu est bien là, être forts et en nombre pour peser sur le débat démocratique et voir émerger de futurs majorités qui marcheront sur deux jambes et qui  manqueront le recul des forces de gauche. Pour ce faire, il convient que de manière concomitante nous abordions une double problématique : le projet et l'organisation.

Le projet c’est ce qui fera sens à notre action. Nous devons élaborer un projet de société et c’est de cela que déprendra la crédibilité de cette aventure politique. Dans le même temps, l’organisation structurelle fera que nous parlerons aux stéphanois, aux ligériens et aux Français et non plus seulement à nos structures partisanes.

C’est sur ce chemin balisé que nous poserons les pierres indispensables à l’émergence d’un réseau d’élus locaux, qui dans 14 mois maintenant seront appelés à venir aux affaires dans les conseils municipaux. C’est une formation politique en ordre de combat qu’il va falloir mettre en place, pour atteindre l’objectif d’être la première famille politique du pays et de notre département.

Ancien Conseiller municipal, président d'un groupe municipal et collaborateur parlementaire, fort de ses expériences et de celle d’animateur d’une formation politique à Saint-Étienne, je mettrai toutes mes forces dans cette bataille.

Je suis heureux que notre équipe retrouve FrançoisRochebloine, le coordinateur de l’UDI pour la Loire  et Emmanuel Mandon, Jean Christophe Lagarde, le Président national de la  Fédération Européenne Démocrate (FED), dont je fus vice président national pendant une dizaine années dans les divers mouvements de Jeunes; ainsi que notre ami EricAzière, secrétaire général du mouvement  avec qui j’ai travaillé au siège national des différentes formations politiques de centre.

C’est donc avec expérience et tempérance mais aussi  avec envie et ambitions, force et talents que nous allons nous mettre au travail à l’UDI.

De la justice aux affaires étrangères...


J’ai gouté comme une sucrerie de voir Pascal Clément sur les écrans de TF1 dans la série « affaires étrangères ».
Au milieu des portraits du "Che"  et de "Fidel Castro", une douceur telle une sucette au lait.
Pascal Clément, député de la Loire, ministre à deux reprises, président du Conseil général, avocat de son état et acteur aujourd’hui.
Il fut président de l’UDF alors que moi j’étais président des jeunes, et oui déjà. Un homme politique dont la carrière politique parle pour lui et que j’ai approché de près lorsque je fus candidat de son choix pour des élections cantonales.
Un homme aux deux visages l’un délicieux dans la simplicité d’une rencontre dans son bureau et l’autre d’une grande dureté quand un auditoire se présentait; Un grand défenseur de la Loire et particulièrement de ses zones rurales, sans oublier l'autoroute A89 qui ne se serait jamais construite sans son opiniâtreté. J'en ai été le témoin, en tant que collaborateur à l'Assemblée nationale. 
Je lui souhaite longue carrière si tel est son désir.
C’est un homme attachant qui manque à notre département.