Contre "un projet de loi" pas contre des "êtres"


Si on ne choisit pas sa famille, on choisit ses amis! Je ne choisis pas les miens en fonction de leur orientation sexuelle et je ne reconnais à personne le droit de décerner les brevets de "gay friendly".

Dimanche dernier, nous étions entre 800 000 et 1 million, dont plus de 1000 ligériens, au cœur de la Manif Pour Tous, une mobilisation contre "un projet de loi" et non contre des "êtres", contre un texte que je considère comme mettant en cause la notion même de la famille. 


Oui, il est nécessaire de faire évoluer les lois pour arriver à une égalité de droits et de traitements pour tous. Je conçois une "union libre" entre des personnes de même sexe protégeant à la fois les enfants et les tenants de situations particulières, mais nul n’est besoin pour cela de changer les normes et de bousculer notre modèle de société qui fait sens, celui qui fonde notre socle commun. 

Avec force , rappelons que l'enfant nait de l'union et de la rencontre entre un homme et une femme, ce sont là les lois naturelles.

Jamais depuis 1984 et la remise en cause de l’école libre, déjà par un gouvernement socialiste, notre pays n’avait vu des hommes, des femmes, des familles et des gays marcher sur Paris, non pour un gain, mais bien pour la défense d’un principe.

C'est en cela que je me joins :
- à ceux qui ne reconnaissent pas compétence à l’Assemblée nationale de bouleverser ainsi les fondamentaux de la famille,
- à ceux qui demandent des Etats généraux sur le mariage, la filiation, les droits de l’enfant pour que vive un débat digne de notre démocratie.
- enfin, à ceux qui réclament un référendum afin de consulter les Français sur un nouveau projet de loi qui ne bouleversera pas, comme celui qui nous préoccupe, l’ordonnancement du code civil et les repères fondamentaux de la sexuation et de la filiation.

Au regard des mots dédaigneux de madame Taubira et du silence du Président de la République, je pense que nous ne pourrons faire l’économie d’une nouvelle mobilisation.