Gender, la théorie du genre à la maternelle !

"Gender"

Je ne sais dans quel esprit mal allaité  a pu naître une telle absurdité, mais le ridicule fait la course à l'incongruité.

Après un projet de loi sur le mariage pour tous qui a clivé la France et mis à mal la cohésion nationale après avoir tripatouillé le point de coefficient familial qui est l’indice pour les familles du "calcul mode de garde " et autres frais de scolarité, quitte d'ailleurs à mettre à mal le seul voyant au vert qu’est la natalité.  

Voilà un assaut de plus. Avec cette nouvelle effraction de la pensée, il s’agit d’expliquer à des enfants de maternelle que si un petit garçon est né avec un zizi, il peut être dans sa tête une petite fille !

Faudra-t-il demain habiller les petits garçons en robe et les petites filles en pantalon pour limiter l’impact des vêtements sur la construction de leur être ? Et quelle sera l'étape suivante ?

Le poisson pourri par la tête, notre civilisation commence à sentir la mort !

Le livre d’un bref instant

Qui n’a jamais au cœur d’une gare TER ou lors d’un trajet en train entendu ces mots lâchés d’un haut parleur nasillard ou grésillant, « suite à un accident grave de voyageur ».
Pour celui qui est en transit cela signifie un retard de plus d’une heure mais qu'y a-t-il finalement derrière ces mots, peut-être bien autre chose.
C’est à ces vies perdues dans le dédale de nos indifférences que c’est attaché  Eric FOTTORINO, dans un petit opuscule de près de 60 pages.
Un livre non pour comprendre au fond, mais pour se questionner sur le sens de la vie.
Comment un beau matin, l’on peut se décider, si on décide quelque chose, de se jeter sous un train. Comment cette mère de famille, se leva, pris une douche, s’habilla, se maquilla, déposa ses enfants à l’école et une fois sur le quai de son métro capitula face à la vie sans risque de se rater ?
C’est bien ces parcours de vie qui sont abordés, mais aussi les cauchemars des conducteurs marqués à jamais, évoquant les flashs et leur sourire et ses yeux qui les fixent. Le sentiment d’inéluctabilité aussi et la culpabilité née de cette inefficience. Ne pas pouvoir éviter l'inévitable. La colère enfin des voyageurs qui vont manquer leur rendez-vous d'affaire, un examen, un moment entre amoureux!
Au travers de ses lignes, l’auteur dessine, pour un temps, un visage à ses morts par eux même qui marquent nos vies sans que nous les connaissions par ces simples sept mots « Suite à un accident grave de voyageur ».
"Suite à un accident grave de voyageur" est publié aux Editions Gallimard.
Disponible à la "Librairie de Paris", librairie indépendante à Saint-Etienne/ 8.20€

Une parenthèse de vie, un petit bout d'éternité!

Il y a parfois des nuits qui paraissent plus longues que d’autres. Plus l’heure avance plus la raison me presse à fermer les yeux et moins ceux-ci ne trouvent l’obscurité.

Au grès des pulsions compulsives sur la télécommande, l’ataraxie n’étant que de très loin inscrite dans mes gènes, je cherche sans le trouver un sommeil qui m’a abandonné.

Gagné par la bonté un journaliste dévoile dans un court reportage, une rencontre entre Grégoire, le chanteur, ici arrangeur et Sainte-Thérése.  « Thérèse vivre d’amour » servi par Natasha ST-Pier principalement.
À ces heures de la nuit point de lieux pour chiner le fruit de ce précieux et non moins curieux échange. Alors hâtivement, un site de téléchargement légal et 9.99 euros plus tard…Le miel de cette longue nuit.

Les textes de Thérèse, l’enfant entré au Carmel à quinze ans, morte à vingt-quatre et devenue Sainte et docteur de l’Église. Des textes d’amour à celui qui a rappelé son enfant après la souffrance de la tuberculose.

Les mots se livrent et se donnent « La fiancée » « jette des fleurs » et dit  « pourquoi elle aime Marie » un chant à « ses petits frères du ciel » et « La prière » avec la voix de Monseigneur Di Falco pour finir par « Mon chant d’aujourd’hui » et la voix mystérieuse et envoûtante de Michael Lonsdale.

De ce récit, c'est bien cette offrande qui est l’important. Les mots de cette enfant résonnent plein de sagesse à l’oreille de ceux, d’où qu’ils naissent, tant dans ses chants l’universalité des religions du livre se mêle et se recroise.

Entre le « dialogue des carmélites » de Georges Bernanos et le « Jésus était son nom » de Robert Hossein « Thérèse, Vivre d’amour » est un hymne à l’Amour agapé à découvrir et à écouter pour se nourrir d’un petit bout d’éternité.