Une parenthèse de vie, un petit bout d'éternité!

Il y a parfois des nuits qui paraissent plus longues que d’autres. Plus l’heure avance plus la raison me presse à fermer les yeux et moins ceux-ci ne trouvent l’obscurité.

Au grès des pulsions compulsives sur la télécommande, l’ataraxie n’étant que de très loin inscrite dans mes gènes, je cherche sans le trouver un sommeil qui m’a abandonné.

Gagné par la bonté un journaliste dévoile dans un court reportage, une rencontre entre Grégoire, le chanteur, ici arrangeur et Sainte-Thérése.  « Thérèse vivre d’amour » servi par Natasha ST-Pier principalement.
À ces heures de la nuit point de lieux pour chiner le fruit de ce précieux et non moins curieux échange. Alors hâtivement, un site de téléchargement légal et 9.99 euros plus tard…Le miel de cette longue nuit.

Les textes de Thérèse, l’enfant entré au Carmel à quinze ans, morte à vingt-quatre et devenue Sainte et docteur de l’Église. Des textes d’amour à celui qui a rappelé son enfant après la souffrance de la tuberculose.

Les mots se livrent et se donnent « La fiancée » « jette des fleurs » et dit  « pourquoi elle aime Marie » un chant à « ses petits frères du ciel » et « La prière » avec la voix de Monseigneur Di Falco pour finir par « Mon chant d’aujourd’hui » et la voix mystérieuse et envoûtante de Michael Lonsdale.

De ce récit, c'est bien cette offrande qui est l’important. Les mots de cette enfant résonnent plein de sagesse à l’oreille de ceux, d’où qu’ils naissent, tant dans ses chants l’universalité des religions du livre se mêle et se recroise.

Entre le « dialogue des carmélites » de Georges Bernanos et le « Jésus était son nom » de Robert Hossein « Thérèse, Vivre d’amour » est un hymne à l’Amour agapé à découvrir et à écouter pour se nourrir d’un petit bout d’éternité.