31 décembre 2013, Roms, droit commun applicable !

L’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans le droit commun applicable à tous les ressortissants communautaires, interviendra au plus tard le 31 décembre 2013.
C’est un fait et il n’est pas contestable.
Voilà l’enjeu auquel le gouvernement et les collectivités territoriales vont avoir à faire d’ici un peu plus de douze mois.
La libre circulation et d’installation des bulgares et des roumains dans la sphère européenne va devoir trouver une réalité.
Déjà, l’adjoint au maire en charge de l’urbanisme a dû partir rapidement d’une réunion de quartier à Montplaisir, éconduit pas les riverains mécontents du voisinage; nous imaginons mal Maurice Vincent mettre en application les recommandations de François Hollande alors candidat à la magistrature suprême, demandant une solution pérenne à tout démantèlement de bidon ville.
Aujourd’hui, la municipalité pourchasse toute installation, laissant d’ailleurs ses amis d’hier poursuivre leurs investigations pour trouver de nouveaux lieux d’acceptation et par la même créer un appel d'air. Mais que va-t-il se passer demain ?  
Je demande l’organisation d’une table ronde ouverte à tous les courants de pensée afin d’anticiper cette problématique humaine, européenne et politique. Sur des sujets aussi importants et graves, il faut une réflexion large sans risque de connotation politicienne.
Si je ne veux pas d’une installation d’un camp à ciel ouvert dans le parc de Montaud, chaque matin en ouvrant mes volets et chaque soir en les fermant, le froid me glaçant le visage j’ai une pensée pour ces enfants qui dorment dehors.
C'est toute la dualité de la décision politique, traiter l'ensemble en ayant des visages devant soi!

Saint-Etienne, la difficile équation !

A 17 mois de l’échéance électorale, l’opposition, à l’équipe municipale actuelle, se doit de résoudre une équation à plusieurs inconnues.
Le constat est pourtant criant. L’incapacité de l’équipe socialiste à gérer la ville est manifeste.
La triste fête du livre à laquelle nous venons d’assister n’est qu’un élément, de plus, révélateur de son manque d’ambition.
La doctrine ayant supplanté toute volonté, la ville se meurt. Les commerçants tirent le rideau, les voitures fuient les bornes de l’hyper centre et les habitants des quartiers vont gaver les supermarchés de la périphérie.
Contrairement à toutes les autres villes de Rhône Alpes, la paupérisation gagne le centre ville et les stéphanois qui conservent un peu de pouvoir d’achat partent pour les communes de la plaine et du centre du département. Vivre dans Saint-Etienne, aujourd’hui, est devenue difficile. C’est sans parler de l’augmentation des taxes sur l’immobilier et le foncier, qui là encore est de nature à décourager tout un chacun.
La première inconnue est donc,  reste-il un électorat pour le centre et la droite ?
Inutile de revenir sur le passé, même si la génération qui est arrivée aux affaires de la cité en 1983 peine à laisser sa chance à une génération nouvelle,  Il est urgent de travailler à la construction d’un projet pertinent, ambitieux et juste pour notre ville.
Pour cela il est nécessaire que se retrouvent les partis politiques, les associations et les groupes municipaux. C’est à cette seule condition que l’histoire pourra s’écrire. De ce chantier devra naître une équipe d’hommes et de femmes volontaires et disponibles qui mettront au service de la collectivité leurs compétences.
La deuxième inconnue est donc, une équipe peut-elle émerger dans l’union?
S’il est aujourd’hui trop tôt pour en décider, les modalités de désignation de celui qui conduira cette équipe devront être trouvées.  L’auto-proclamation étant à exclure, seul celui ou celle qui sera en mesure de faire gagner le projet alternatif à la gauche devra être choisi. Comment alors connaître cette personnalité, à chacun d’y réfléchir.
Ultime inconnue, qui pour conduire la liste ?
Voilà bien des défis à relever afin de présenter une équipe pour sauver Saint-Etienne !

« Trajectoire(s) », un livre pour aller où ?


Pour écrire au futur, il faut connaître le temps présent mais aussi maîtriser son passé, surtout quand on n’a pas su le composer.

Le livre d’entretien de Christian Soleil et  Michel Thollière se propose sous la forme d’une anamnèse, mais manque, à mon sens, d’un propos liminaire pénitentiel.

Il est une chose d’écrire ou de réécrire l’histoire, mais quand celle-ci est contemporaine, elle est partagée par le plus grand nombre, il est donc imprudent d’en censurer les contours.

Avant 2008 et les échéances municipales il y eu 2007 et les élections législatives. La vérité existe, le mensonge s’invente ! 

Proposer une analyse de la défaite des échéances municipales sans reconnaître ses torts,  tient à la schizophrénie. Passer sous silence cet épisode revient à nier ce qui fut le ferment de la division.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets, sans le respect pas d’aventure commune.