Pour
écrire au futur, il faut connaître le temps présent mais aussi maîtriser son
passé, surtout quand on n’a pas su le composer.
Le
livre d’entretien de Christian Soleil et Michel Thollière se
propose sous la forme d’une anamnèse, mais manque, à mon sens, d’un propos liminaire
pénitentiel.
Il
est une chose d’écrire ou de réécrire l’histoire, mais quand celle-ci est
contemporaine, elle est partagée par le plus grand nombre, il est donc
imprudent d’en censurer les contours.
Avant
2008 et les échéances municipales il y eu 2007 et les élections
législatives. La
vérité existe, le mensonge s’invente !
Proposer une analyse de la défaite des
échéances municipales sans reconnaître ses torts, tient à la
schizophrénie. Passer sous silence cet épisode revient à nier ce qui fut
le ferment de la division.
Les mêmes causes produisent les mêmes effets, sans
le respect pas d’aventure commune.