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« Le problème c’est le manque d’ambition de l’équipe municipale »

Lionel Boucher hiver 2012Lionel Boucher, initiateur du club de réflexion Saint-Etienne génération envie (SAGE) et président du MoDem Saint-Etienne.
Pourquoi créer un club de réflexion avant les municipales ?
C’est la volonté d’apporter une pierre à un édifice en construction. « Saint-Etienne génération envie (SAGE) » est un think-thank, un laboratoire d’idées qui s’autorise toutes les pistes de réflexions. Notre groupe est composé de personnes, d’horizons divers, hommes et femmes encartés pour certains (pas dans les mêmes mouvements d’ailleurs), d’autres, en dehors des formations partisanes. Nous couvrons, par nos expériences professionnelles et nos centres d’intérêts les champs de l’action municipale. Le trait d’union entre tous est la conviction que pour l’échéance municipale qui aura lieu dans 14 mois, il ne s’agit pas de poser sur le fronton de la mairie le drapeau d’une formation politique, mais bien de sortir notre ville de l’ornière avec cette conviction que nous gagnerons dans un large rassemblement. Si nous n’y parvenons pas, il est évident que nous donnerons un second mandat à Monsieur Vincent.
Nous travaillons donc autour du concept d’une nouvelle identité de ville, mais aussi sur la notion de ville en partage, d’une ville vivante, novatrice et pilote. Nous sortons des seules problématiques anxiogènes ou celles qui se limitent uniquement à la partie technique du mandat municipal. Les services d’une municipalité savent faire leur travail. Les agents sont compétents. Ce qui manque, c’est que le politique prenne toute sa place. Il doit donner l’orientation, la vision et aujourd’hui, dans notre ville, il n’y en a pas. Un des enjeux majeurs est de redéfinir le positionnement de Saint-Etienne. Le problème c’est le manque d’ambition de l’équipe municipale actuelle. Par certains côté, cette mollesse nous fait regretter les dynamiques impulsées par Michel Thiollière. Nous avons pour unique leitmotiv l’envie !
Comment comptez-vous faire revenir sur Saint-Etienne les habitants qui ont quitté la ville centre ?
En parallèle de ce travail de réflexion, nous organiserons un certain nombre d’actions pour favoriser le retour de Stéphanois qui ont quitté la ville, désespérés de ce qu’elle est devenue. Nombre de ceux qui ont pris leur quartier à Saint-Genest-Lerpt, Villars, La Tour-en-Jarez ou encore La Talaudière (ce ne sont que des exemples) ont un regard précis et un avis tranché sur Saint-Etienne. Tous font irrémédiablement le même constat de paupérisation. Ils nous disent que la ville est verrouillée. Beaucoup de ceux-là nous donnent des conseils en termes d’attractivité du territoire et de management de la ville, dont nous prenons bonne note, mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs ! Le meilleur service qu’ils pourraient rendre à Saint-Etienne, c’est d’y revenir et en tout état de cause de voter pour changer les choses. Il ne faut pas attendre de Maurice Vincent qu’il attire une population nouvelle qui lui serait moins favorable. C’est donc à nous de faire comprendre que l’agglomération vivra mieux si la ville centre se renforce.
Cela fait plusieurs mois que le sigle MoDem semble absent du débat politique local. Quelle en est la raison ?
Le sigle Modem est peut-être moins visible, mais ses militants sont là et au travail. Ils ont été très présents lors des dernières échéances électorales et pour l’heure nous sommes dans une phase de travail moins ostentatoire, mais le temps de la réflexion et de l’écriture en commissions thématiques mérite parfois sa part de discrétion. Plusieurs d’entre nous, au niveau local et national, sont en phase de réflexion mais jamais nous ne porterons un jugement négatif sur François Bayrou, qui garde une place particulière dans le paysage politique français. Ce qui ne veut pas dire que nous partagions toujours ses choix et sa stratégie. Quoi qu’il arrive, je resterai toujours centriste refusant les attitudes sectaires ou clivantes.
Propos recueillis par Patrick Françon

Lancement d’un Think tank !


Le « SAGE »  est le regroupement d’hommes et de femmes de bonne volonté inspirés par la tempérance. Ils ont pour objectif de redonner vie et envie à Saint-Etienne, espérance et ambition à ses habitants.

Cette création s’appuie sur un triple constat :

Notre ville se meurt par le manque d’ambition, d’envie et de talents des élus de gauche actuels.

L’image que donnent les partis aujourd’hui de la politique est inquiétante. Le temps de la convalescence et de la recomposition des familles de pensée au niveau national ne doit pas occulter l’enjeu pour Saint-Etienne, que revêt la prochaine échéance municipale de 2014.

Enfin, cette élection ne doit pas être l’otage d’enjeu partisan. Il ne s’agit pas de poser sur le fronton de la mairie le drapeau d’une formation politique mais bien de sortir notre ville de l’ornière.

Le « SAGE » va prendre plusieurs initiatives :

En premier lieu, nous allons rédiger un projet autour de quatre ou cinq axes majeurs, tenant compte de la sociologie de la ville, avec pour unique leitmotiv; l’envie !

Dans un deuxième temps, nous travaillerons à faire émerger des profils d’hommes et de femmes pour participer à une aventure collective, la compétence et la disponibilité devant être les uniques critères car seuls gages de victoire.

Dans le même temps, nous organiserons un certain nombre d’actions pour favoriser le retour de stéphanois qui ont quitté la ville, désespérés de ce qu’elle est devenue. Ils ne votent plus sur Saint-Etienne, la victoire passera par leur retour.

Enfin, le « SAGE » mettra à disposition de tous les acteurs de cette recomposition, partis politiques et associations, les moyens d’aide à la décision pour le choix du chef de file, par un sondage ou sous une autre forme, mais de manière transparente et éclairée et ceci pour savoir qui sera en mesure de conduire une équipe à la victoire.

Notre Think Tank, « SAint Etienne, Génération Envie », est fort de son refus d’ambition personnelle. Pour ceux qui constituent cette équipe, la politique est une aventure collective au service de la cité.

La victoire ne sera que l’aboutissement d’un travail et d’un large rassemblement. Nous allons y contribuer.


31 décembre 2013, Roms, droit commun applicable !

L’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans le droit commun applicable à tous les ressortissants communautaires, interviendra au plus tard le 31 décembre 2013.
C’est un fait et il n’est pas contestable.
Voilà l’enjeu auquel le gouvernement et les collectivités territoriales vont avoir à faire d’ici un peu plus de douze mois.
La libre circulation et d’installation des bulgares et des roumains dans la sphère européenne va devoir trouver une réalité.
Déjà, l’adjoint au maire en charge de l’urbanisme a dû partir rapidement d’une réunion de quartier à Montplaisir, éconduit pas les riverains mécontents du voisinage; nous imaginons mal Maurice Vincent mettre en application les recommandations de François Hollande alors candidat à la magistrature suprême, demandant une solution pérenne à tout démantèlement de bidon ville.
Aujourd’hui, la municipalité pourchasse toute installation, laissant d’ailleurs ses amis d’hier poursuivre leurs investigations pour trouver de nouveaux lieux d’acceptation et par la même créer un appel d'air. Mais que va-t-il se passer demain ?  
Je demande l’organisation d’une table ronde ouverte à tous les courants de pensée afin d’anticiper cette problématique humaine, européenne et politique. Sur des sujets aussi importants et graves, il faut une réflexion large sans risque de connotation politicienne.
Si je ne veux pas d’une installation d’un camp à ciel ouvert dans le parc de Montaud, chaque matin en ouvrant mes volets et chaque soir en les fermant, le froid me glaçant le visage j’ai une pensée pour ces enfants qui dorment dehors.
C'est toute la dualité de la décision politique, traiter l'ensemble en ayant des visages devant soi!

Saint-Etienne, la difficile équation !

A 17 mois de l’échéance électorale, l’opposition, à l’équipe municipale actuelle, se doit de résoudre une équation à plusieurs inconnues.
Le constat est pourtant criant. L’incapacité de l’équipe socialiste à gérer la ville est manifeste.
La triste fête du livre à laquelle nous venons d’assister n’est qu’un élément, de plus, révélateur de son manque d’ambition.
La doctrine ayant supplanté toute volonté, la ville se meurt. Les commerçants tirent le rideau, les voitures fuient les bornes de l’hyper centre et les habitants des quartiers vont gaver les supermarchés de la périphérie.
Contrairement à toutes les autres villes de Rhône Alpes, la paupérisation gagne le centre ville et les stéphanois qui conservent un peu de pouvoir d’achat partent pour les communes de la plaine et du centre du département. Vivre dans Saint-Etienne, aujourd’hui, est devenue difficile. C’est sans parler de l’augmentation des taxes sur l’immobilier et le foncier, qui là encore est de nature à décourager tout un chacun.
La première inconnue est donc,  reste-il un électorat pour le centre et la droite ?
Inutile de revenir sur le passé, même si la génération qui est arrivée aux affaires de la cité en 1983 peine à laisser sa chance à une génération nouvelle,  Il est urgent de travailler à la construction d’un projet pertinent, ambitieux et juste pour notre ville.
Pour cela il est nécessaire que se retrouvent les partis politiques, les associations et les groupes municipaux. C’est à cette seule condition que l’histoire pourra s’écrire. De ce chantier devra naître une équipe d’hommes et de femmes volontaires et disponibles qui mettront au service de la collectivité leurs compétences.
La deuxième inconnue est donc, une équipe peut-elle émerger dans l’union?
S’il est aujourd’hui trop tôt pour en décider, les modalités de désignation de celui qui conduira cette équipe devront être trouvées.  L’auto-proclamation étant à exclure, seul celui ou celle qui sera en mesure de faire gagner le projet alternatif à la gauche devra être choisi. Comment alors connaître cette personnalité, à chacun d’y réfléchir.
Ultime inconnue, qui pour conduire la liste ?
Voilà bien des défis à relever afin de présenter une équipe pour sauver Saint-Etienne !

« Trajectoire(s) », un livre pour aller où ?


Pour écrire au futur, il faut connaître le temps présent mais aussi maîtriser son passé, surtout quand on n’a pas su le composer.

Le livre d’entretien de Christian Soleil et  Michel Thollière se propose sous la forme d’une anamnèse, mais manque, à mon sens, d’un propos liminaire pénitentiel.

Il est une chose d’écrire ou de réécrire l’histoire, mais quand celle-ci est contemporaine, elle est partagée par le plus grand nombre, il est donc imprudent d’en censurer les contours.

Avant 2008 et les échéances municipales il y eu 2007 et les élections législatives. La vérité existe, le mensonge s’invente ! 

Proposer une analyse de la défaite des échéances municipales sans reconnaître ses torts,  tient à la schizophrénie. Passer sous silence cet épisode revient à nier ce qui fut le ferment de la division.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets, sans le respect pas d’aventure commune.  


QATAR : La France serait-elle à vendre ?

Un milliard d’euros pour s'offrir les quartiers sensibles de France et cela avec l’assentiment du Gouvernement et du Président de la République. La France devient le monopoly du Qatar!
Que les investisseurs du Qatar achètent les clubs de football, les grands hôtels ou notre patrimoine immobilier, c'est contestable mais cela dépend du droit privé et l’histoire nous a apprit que l’argent est roi.
Mais remettre notre politique de la ville à une nation étrangère est une décision grave et lourde de signification.
Pour moi, la gestion des affaires publiques, qu’elle concerne les quartiers ou les campagnes,  revient à l'Etat et aux services publics. Nier ce fait reviendrait à ne plus maîtriser sur notre sol, la vie sociale, culturelle et religieuse de notre pays.  
Allons nous, demain, vendre aussi nos hôpitaux, qui, nous le savons sont déficitaires?
Celui qui finance, c’est celui qui décide in fine.
Il y a dans cette opération financière quelque chose de l'ordre de la remise en cause de notre souveraineté nationale !

Hollande et son rideau de fumée


Nul n’ignorait les difficultés de l’exercice de l’Etat.  

Cependant, peu après quatre mois de gouvernance socialiste, n’arrivant pas à juguler les plans sociaux qui minent le moral des Français François Hollande s’attaque à attiser une braise qui dégage un épais rideau de fumée.

Voilà le subterfuge : Si les français s’opposent les uns aux autres, le gouvernement ne sera plus dans l’œil du cyclone.

Pour cela, le Président de la République a jugé urgent d’opérer une rupture des repères en s’attaquant au socle même de notre société.

Ce ne sont pas les sujets qui manquent, d’ailleurs, plus ils seront lourds plus l’effet sera réussi. Mariage homosexuel, euthanasie, salle de shoot,  dépénalisation du cannabis …  j’en passe et des meilleurs jusqu’à opposer le sans plomb au diesel touchant ainsi la sacro sainte voiture des Français.

Telle est la triste réalité politique, d’un gouvernement de gauche déjà en échec,  sans talents ni idées nouvelles.

Pour ma part, je ne reconnais pas légitimité à l’Assemblée nationale pour imposer de tels bouleversements. 

La visite de tous les dangers

A l'heure même où l'avion de Benoît XVI se pose sur le tarmac de l'aéroport de Beyrouth, je forme le vœu que la visite du Pape se déroule sans incident. Il en va de la paix dans le monde ! 

Un livre avant la rentrée !


La première de couverture n’est autre qu’une affiche de campagne déchirée qui en laisse apparaître une autre. Cette affiche je la connais pour l'avoir régulièrement recouverte...

Une affiche pour laisser voir autre chose. C’est en effet ce que propose l'auteur. Il m'a permis de découvrir une personnalité, celle de François HOLLANDE, en entrant dans la coulisse de sa campagne présidentielle, Au coeur du clan, au sein du camp du candidat du Parti Socialiste.

Ce journal, marque temps des derniers mois de campagne, offre de mieux connaître des hommes et des femmes, l’équipe du candidat, Manuel VALLS, chargé de la communication, Pierre MOSCOVICI, directeur de la campagne, les proches Stéphane LE FOLL, Christian GRAVEL, Dominique BOUISSOU, Aurélie FILIPETTI, Faouzi LAMDAOUI et Michel SAPIN.

Nous entrons dans les confidences, les connivences mais aussi les divergences entre l’équipe du campagne, le PS et sa première secrétaire, Martine AUBRY.

Un ouvrage décodeur d'un système qui me réconcilie un peu avec Valérie TRIEWEILER, la future première compagne de France.

Un livre facile et plaisant, un regard complaisant voir complice, qui marque aussi la dualité du métier de journaliste en étant partie prenante du HOLLANDE Tour, sans pour autant devenir sympathisant du candidat.

Rien ne se passe comme prévu de Laurent BINET, chez Grasset, 17 Euros.

Un livre pour la plage...


Je ne suis pas lecteur de roman mais Jean Teulé et son " magasin des suicides" me réconcilie avec le genre.

Le décor est minimaliste, un lieu unique, une officine aux pieds  des tours d'une grande ville dans un futur improbable. Au cœur de la petite entreprise familiale dont la vocation depuis nombreuses générations est  la vente du petit nécessaire pour bien réussir sa mort.

Un univers drôle au cœur de la famille Tuvache, Mishima, le père, chef de file patron et ouvrier, il fabrique à l’occasion quelques moyens nouveaux à proposer à ses clients de passage, Lucrèce la mère qui tient la caisse, Marylin la fille neurasthénique et boutonneuse, le fils Vincent, grand maigre lui même en attente de son dernier jour et enfin le petit dernier Alan à qui l’on apprend à dire « Adieu » et non « au revoir » aux clients. Mais celui ci de décider d'ouvrir un autre chemin… de vie.

Un parcours entre les fioles, parpaings  et autres cordes à pendu, un livre d’ après midi acidulé, 157 pages de sourires.

Le Magasin des suicides, chez Pocket. 

Le calme avant la tempête...

Le temps de l’action est parfois difficilement conciliable avec le recul et l’introspection nécessaire aux commentaires. 3 Mai-3 Aout : voilà bien des jours de silence que je viens rompre par un petit billet post trêve estivale.

L’élection présidentielle est loin et le  scrutin législatif derrière nous. Cette échéance n’a pas vue que les meilleurs récompensés, c’est la vie, en tout cas la vie politique : être au bon endroit au bon moment.  A Saint-Etienne, le seul talent consistait à être en photo avec le poing et la rose. Don’t act.

L’été s’installe et la ville est en travaux. Pour l’anecdote «facebookienne» circulant en scooter, le sens de circulation ayant changé dans la nuit, je me suis fait renverser par une voiture, mon scooter est mort, pas moi ! Il y a de la chance pour la mauvaise herbe.

Les yeux rivés sur Londres et les Jeux olympiques, l’esprit des français s’occupe et se change. La France s'est trouvée de nouveaux héros avec Yannick Agnel, Camille  Muffat et autre Tony Estanguet, cela devant les yeux de François Hollande qui vie là, ses derniers jours de calme. A son retour de vacances, le 22 Août,  les véritables affaires vont commencer.

J’ai le sentiment que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault rencontrera les difficultés de son prédécesseur Pierre Mauroy. Les plans sociaux se profilent et s’affinent : 8 000 emplois chez PSA, 4 000 chez Sanofi, 5 000 chez Air France, la rentrée sociale sera virile.  Les 7 milliards d’impôts nouveaux engloutis par la démagogie et les nouveaux emplois jeunes et au mois de décembre, quand les Français n’auront pas les moyens de faire les cadeaux de Noël,  le joli minois de Najat Vallaud- Belkacem n’y suffira pas. 

A côté des prochains mois, les twitts de la première compagne de France passeront bientôt pour un long fleuve tranquille.




L’avantage avec François Bayrou c’est que l’on ne s’ennuie jamais.
En ce Jeudi 3 mai, mon président national, une nouvelle fois, n’a pas manqué de me surprendre !
Dans un premier temps, je me suis dit que j’étais le « Omar Radad », du centre. Que j’allais devoir écrire en lettre de sang sur le parvis de la mairie « Bayrou m’a tueR ». 
Et puis par nature, je ne brûle jamais ce que j’ai aimé. J’ai donc refait le chemin qui fut mien, du CDS, à l’UDF, de Force Démocrate, à la Nouvelle UDF jusqu’au MoDem.

J’ai  relu les déclarations de François Bayrou : « vote personnel », « pas de consignes ».

J’ai écouté les commentaires  de ses  proches, de Michel Mercier, qui pense que l’anti Sarkozisme ne fait pas une politique, ce que je crois aussi ; celle d’Alain Juppé, avec cette complicité que peuvent avoir les grands Hommes, des autres aussi, de ceux qui étaient déjà en affaire avec le Parti Socialiste, et des autres encore qui auraient désiré conserver le chemin de d’indépendance.

Localement, J’ai vu la présence sur les estrades, de ceux qui se sont précipités, telle cette figurine discrète du mouvement, qui après avoir fait carrière  grâce à la parité, se donnent de l’importance en étant aux cotés de nos adversaires de toujours. Ceux là ne méritent que mépris et leurs nouveaux amis vont leur en servir. Une fois leur basse tâche accomplie ils seront les dindons du système et la farce en sera moisie.

Comme bien souvent la sérénité vient de se bien connaitre et de la proximité avec une équipe complémentaire.

En effet, pourquoi ne pas laisser, tel que le propose François Bayrou à chacun à sa liberté. Et à regarder de plus près, le Mouvement départemental est à l’image du national, avec des proportions certes différentes. Ici nos militants sont majoritairement  de centre droit et un petit nombre feront le choix de Hollande, d’autres s’habilleront de blanc et les autres, feront le choix du candidat de la droite républicaine, ce sera mon cas.

Le temps de la surprise est passé, et ainsi va la vie politique. Rien ne se passe jamais comme on aurait pu l’imaginer ; c’est aussi ce qui fait le sel de cette aventure.  Une certitude pourtant,  Dimanche 6 Mai, pour un Français la vie va changer, pour tous les autres, elle se poursuivra. 

Pour les hommes politiques enfin, une autre échéance va se présenter et  la véritable bataille va commencer: les élections législatives ... et le sourire me revient.

Dans la perspective du deuxième tour de l’élection présidentielle.

Je suis évidement déçu du résultat de François Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle. Mais plus encore, je suis inquiet du fossé qui se creuse dans mon pays.  30% des français ne se reconnaissent plus dans l’expression du pacte républicain. cela me désole.
Le Front de gauche et le Front National proposent une France du clivage, une nation qui se cherche un ennemi de l’intérieur,  qu’il soit grand patron ou étranger. Ce n’est pas mon projet de société, ce n’est pas ma conception de la France.
Jean Luc Mélenchon et Marine le Pen sont les deux visages d’une même haine, ils ne sont pas la solution.
Mon engagement de toujours au centre de la vie politique est secoué par le bipartisme et J’appel plus que jamais de mes vœux, à ce que le parlement ainsi que les exécutifs locaux adoptent un système proportionnelle qui permettra, en dehors du scrutin présidentiel, de donner la couleur de la pluralité à la France, c’est le mode de scrutin qui répond le plus fidèlement possible à l’image de l’ensemble du corps électoral.

Aujourd’hui, François Bayrou a encore besoin de temps pour analyser la situation et faire son choix.  Personnellement, je connais la gauche dans la Loire et particulièrement le sectarisme de celle ci à Saint-Etienne. J’en redoute l’outrance et je perçois déjà l’arrogance de ses dirigeants.

Si François Hollande devait être élu avec l’aide d’Eva Joly et de Jean-Luc Mélenchon, le Parti Socialiste aurait la main sur l’ensemble des exécutifs en France. Le Président de la république,  avec l’Assemblée nationale et le Sénat,   ouvriraient les vannes de projets de lois qui bouleverseraient le modèle de la France auquel je suis attaché, même s’il est imparfait. Je ne peux apporter ma contribution à cela.

C’est pourquoi, je vais rejoindrai, dès que la proposition en sera finalisée, un grand mouvement au centre droit de l’échiquier politique français, dans lequel, je l’espère, François Bayrou trouvera une place majeur.

Formellement, et d’ici là, je ne peux voter pour François Hollande, je ne peux cautionner les mensonges de sa campagne et toutes les promesses qui vont endetter les générations futures.

Le 6 Mai prochain, mon bulletin de vote ira au candidat de la droite républicaine.

Les deux visages d'une même haine...


En fin de campagne présidentielle, le plus inquiétant pour moi, est le fossé qui se creuse encore,  si les sondages se vérifient, c’est entre 12 et 15 % des électeurs qui choisiraient le Front de Gauche ou le Front National. Autant dire que 30% des français ne se reconnaissent plus dans le Pacte Républicain, dans la France qui ne clive pas,  dans la nation qui ne cherche pas d’ennemi de l’intérieur grand patron ou étranger selon que l’on soit de l’extrême gauche ou de l’extrême droite. Cette France extrême d’où qu’elle soit, me fait peur.  
 Aujourd’hui, elle est instrumentalisée mais demain…, elle nourrit tous les ferments de la haine et attise encore un peu le feu qui fait bouillir la marmite, d’une classe moyenne, qui avec la crise ne demande qu’à exploser.