Les Frontières de l’Europe, immigration et réfugiés climatique.

Cette question pose toute la dichotomie de la politique.
Comment, en effet, refuser assistance à une famille, qui plus est avec des enfants, lorsqu’elle se présente à vous, en sachant, quand même, que la responsabilité du politique est de réfléchir et d’anticiper normalement  la politique d’immigration pour l’ensemble des populations ?

Cette dualité ne doit pas cacher pourtant que nous sommes au préambule d’une problématique lourde. 
Nous connaissons aujourd’hui une immigration de la pauvreté, d’individus qui se cherchent un avenir. Les portes de l’Europe sont ouvertes par les accords de Schengen qui permettent la libre circulation des biens et des personnes, d’où la croissance constante de présence dans nos rues de populations de pays qui n’ont pas encore gagner le seuil de richesse de la zone euros. 
Mais, nous savons qu’une arrivée importante se fait aussi par les côtes de l’Europe. Une immigration, celle-là irrégulière, via  l’Italie notamment et le port de Lampedusa par lequel, dernièrement, une jeunesse tunisienne perdue, a échouée, au propre comme au figuré.  Qui n’a pas ces images de bateaux tels des coques de noix en surcharge ?
Pourtant les perspectives sont plus alarmantes encore. Les réfugiés climatique seront de plus en plus nombreux dans les décennies à venir et un homme qui n’a pas d’eau la cherchera  à travers de hauts murs et à fortiori au delà des frontières.
Il faut d’urgence penser une politique nouvelle, avant que notre système social français n’implose et en l’occurrence, il nous faut plus d’Europe. Ce sujet doit être un enjeu pour l’élection présidentielle et les législatives.