Sénat, la Force d’opposition, pas si tranquille.

Nul ne peut ignorer le fait que le sénat pour la première fois dans la cinquième république, a changé de main.
Jean-Pierre Bel de succéder à Gérard Larcher.  Institution mal connue, un peu lointaine par certains égards, plus symbolique qu’autre chose et bien non. L’affaire n’est pas neutre dans cette période difficile que traverse notre pays France.
En effet, voici que le Sénat Français se prend pour la chambre haute du congrès des Etats-Unis, (la chambre dite basse étant celle des représentants).
Une opposition tranquille repousse les textes, aménage son ordre du jour, laisse partir en longueur les débats, comme au bon vieux temps du vote du texte sur les retraites à l’Assemblée nationale.
Voilà qui risque de contrarier grandement la fin de mandature du Président de la république, contraint, malgré le talent de son ministre chargé des relations avec le parlement, de multiplier les commissions mixtes paritaires sans oublier les interminables navettes entre les deux poumons du Parlement.
La constitution écrite par Michel Debré, du temps du général De Gaullle, n’avait peut-être pas envisagé une telle cohabitation.