Une photographie avant la trêve des confiseurs.


Cette élection présidentielle nous réserverait-elle encore des surprises ? Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas omettre de regarder le journal télévisé le dimanche soir. A chaque semaine un nouveau candidat.

Voici donc, entrer dans la course élyséenne, Dominique Galouzeau de Villepin. Gaulliste et chiraquien, il vient chasser sur les terres centristes. Le président de la République Solidaire est à ce jour crédité, comme Hervé Morin (Nouveau Centre), Nicolas Dupont-Aigan (Debout la République) et Christine Boutin (Parti Chrétien Démocrate), de 1% des intentions de vote. Il y a là, pas loin de 5 points pris à leur famille d'origine.

Mauvaise passe pour les Verts, inaudibles, alors que la convention onusienne pour le climat s'est achevée à Durban, l’écho médiatique n’a pas pour autant donner de la voix à Eva Joly, qui reste en dessous de la barre fatidique avec 4.5%.  La candidate (Europe Écologie Les Verts) paie à l'évidence l'accord avec le PS,  pour sauver des circonscriptions, qui se révèle désastreux sur le fond et  pose la question de l'intérêt d’une candidature écologiste à la présidentielle.

Quant à Jean Pierre Chevènement (président du Mouvement Républicain et Citoyen), Corinne Lepage (Cap 21),  Nathalie Artaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (Nouveau Parti Anticapitaliste) à 0.5 %, pour eux cette question de l’utilité ne se pose même pas. Pire encore pour le fondateur du C.r.a.n, Patrick Lozès, qui n’est pas entré dans le périmètre des sondages.

L’Union est payante en revanche à la gauche de la gauche.  Jean Luc Mélenchon, (Front de gauche et Parti communiste Français), avec  le bruit et la fureur, est crédité de 6.5 % des voies.

Alors que Marine Le Pen (Front National)  perd sensiblement, passant de 20% des intentions de vote à  13%, François Bayrou (Mouvement Démocrate) bénéficie de son excellent début de campagne. Le candidat centriste donne le tempo avec le « produire et acheter français » et est crédité de 13%, c’est mieux qu'à la même époque en 2007 et de bonne augure. Comme l'a fait remarquer Franz-Olivier Giesbert, "c'est peut-être son tour".

Reste le candidat socialiste qui dit « ne pas être tenu par les traités européens » et « ne pas être engagé par le programme de son parti », laissant au passage les 2.5 millions de votants aux primaires socialistes, je les  imagine un peu sur leur faim ; François Hollande (Parti Socialiste) doit faire face à des soupçons de financement douteux des fédérations du mouvement qu’il a dirigé pendant dix années. Son score de premier tour s’affaisse un peu, mais au second, il caracole toujours en tête face à un président sortant, Nicolas Sarkozy (Union pour un Mouvement Populaire) pas encore candidat, qui se débat avec les agences de notations pour ne pas perdre le triple A de la France.

A treize jours de Noël, on imagine ce que certains attendent au pied du sapin.

Pour moi, c'est François Bayrou !

François BAYROU, la campagne est lancée.

Pour la troisième fois, le candidat centriste se lance à l’assaut de la France et des français. Aujourd’hui encore, il donne le tempo, il se présente en homme libre, celui qui a vu la crise et qui en a averti les français.

Cela ne peut plus durer. Il faut un choc salutaire pour qu’après cette élection la France sorte de l’impuissance. Sa campagne aura pour arme celle de la vérité.
La France ne vit pas une crise, mais un affaiblissement continue. Il faut regarder en face la situation et mobiliser les forces du pays pour regagner le terrain perdu.
Il faut produire en France, avoir une volonté nouvelle pour changer les habitudes ; faire de la consommation une arme de soutient actif à l’économie française.
Il faut instruire, la clef du monde à venir est la rencontre entre la formation, la recherche et la production.
Il faut remettre sur pieds les finances du pays ; pas pour satisfaire les marchés, pas pour les autres mais pour l’indépendance de notre pays.
Le peuple ne peut compter que sur ses seules forces. Notre destin est entre nos mains. François Bayrou veut donner une ligne claire et la même pour tous.
Il appele à l’effort national, demandant plus à celui qui peut donner plus et moins à celui qui peut donner moins. Il veut restaurer l’impartialité de l’État. Il veut l’égalité réelle entre les hommes et les femmes et engagera la séparation des pouvoirs dans la Justice et les médias.
Il veut lutter contre l’extrémisme pour éviter les larmes de sang. Tourner la page sur les partis hégémoniques et garantir la fin des affaires qui salissent le pays.
Entendre les sans voix, les décrocheurs, les paysans, les ouvriers, les enfants qui tiennent les murs, il veut parler aux plus petits d’entre nous.
Pour gouverner la France, il faut une majorité large. A situation exceptionnelle il faut un esprit d’unité nationale, ouvert aux réformistes et une majorité du courage.
La France, comme l’Europe, doit formuler un projet de développement de l’être humain dans toutes ses dimensions.
Les obstacles ne sont pas invincibles. Avec son bagage de vie, François Bayrou veut être au seul rendez vous qui vaille, l’élection présidentielle, pour un peuple qui va décider de se lever.

Un gouvernement d’union nationale plébiscité.

Une enquête conduite par Ifop et Planet.fr a fait récemment  apparaître que lorsque  les français ont le choix de la composition d’un  gouvernement entre  des personnalités ayant occupées la fonction de "Ministre", c’est un gouvernement d’union nationale qui est plébiscité.
Selon ce sondage, Dominique Galouzeau de Villepin est le Premier ministre idéal, son discours sur le vieux continent doit y être pour beaucoup. C’est Pierre Bérégovoy qui lui ravirait la place en cas de victoire de la gauche. Pour la dream team, les postes régaliens se partagent de manière équitable.  La force va à la droite, l’Intérieur avec la police,  pour  Charles Pasqua et son désormais célèbre : « il faut terroriser les terroristes ».  La défense et la grande muette à Michelle Alliot-Marie. En revanche, l’idée de Justice, revient à Robert Badinter, le père de la suppression de la peine de mort et le Docteur Bernard Kouchner, « globe trotter » et « french doctor » irait au quai d’Orsay, qui ne se souvient du déchargement de sacs de riz.
Le grand argentier de la France est une personnalité "compatible", Jacques Delors et évidemment Jack Lang comme éternel ministre de la Culture , à qui les français laissent aussi l’Éducation nationale, pour finir le tour de table du Conseil.
Outre le côté sympathique de la démonstration, ce gouvernement « type » laisse à voir deux choses : qu’il faut être retiré des affaires pour entrer dans la mythologie, sauf peut-être pour Jack Lang et encore. En effet, François Fillon, Alain Juppé, Laurent Fabius, dans le feu de l’action et autre Christine Lagarde pourtant patronne du FMI, n’ont pas été sacrés, pas plus que Nicolas Sarkozy, qui de ses propres mots a tué le job de Ministre de l’intérieur.
Le deuxième enseignement et de loin le plus important, c’est que l’idée de prendre les meilleurs pour chaque poste est séduisante. C’est ce dont nous rêvons avec François Bayrou depuis bien longtemps ! C’est aussi ce qu’a raté Jacques Chirac, élu avec 80 % des voix face au Front National, en 2002. En France le bipartisme est résistant.
Et si l'élection présidentielle de 2012 donnait l’occasion à cette utopie de voir le jour?

Un livre pour le week-end !

« Si nous continuons à faire payer les classes moyennes toujours plus pour leur donner toujours moins, non seulement c’est leur adhésion au contrat républicain que nous mettons en péril, mais c’est le contrat républicain lui-même qui n’y survivra pas. » Laurent Wauquiez (La lutte des classes moyennes).

Après son ouvrage (Un Huron à l'Assemblée nationale), paru aux éditions « Privé » en 2006, où l'on découvrait l’apprentissage de la politique sur le terrain de Laurent Wauquiez auprès de Jacques Barrot et les premiers pas du Benjamin de l’Assemblée nationale au palais Bourbon ; c’est dans un plaidoyer pour relancer l’ascenseur social et redonner sa valeur au travail que nous  retrouvons celui qui est aujourd’hui Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
A 36 ans, il est probablement l’un des plus fins limiers de sa génération. Il a choisi de s’adresser cette fois directement aux anonymes, « ceux qui font tourner la république » par leur travail, qui gagnent trop pour toucher le moindre subside de la collectivité et pas assez pour vivre  serein.  Inquiet de l’évolution de notre société qui fait que la génération à venir paupérise elle aussi, il avance sur les pas   des rigoristes en direction de l’Etat et égratigne au passage son ami Jean Louis Borloo, qu’il juge être passé maître dans l’art des annonces coûteuses.
La genèse de cette prise de conscience, une famille de la Séauve-sur-Semaine, garagiste et assistante maternelle, deux filles qui vont à la fac et des fins de mois improbables.
C’est à lire ;
« La lutte des classes moyennes » est publié aux Éditions Odile Jacob.
Disponible à la « Librairie de Paris », librairie indépendante à Saint-Etienne/ 18.60 €

Prise de position/ La journée scolaire.

Je retiens une chose du lancement de campagne d’Hervé Morin, c’est sa réflexion sur le temps scolaire. Je partage l'idée de changer l'organisation de la semaine de nos enfants.

En effet, plus qu’un débat sur le rythme scolaire ou la durée des vacances,  les experts et les lobbies se débattent toujours sur le temps de travail scolaire mais  rien de concluant n’en sort jamais.
Je propose que la semaine se déroule sur 5 jours pleins, du lundi au vendredi. Avec une différence notable,  le   matin (8h30-12h30) doit être consacré aux apprentissages dit classiques: Français, mathématiques, langues étrangères, histoire et géographie et autres sciences de la vie et l’après midi  à l’ouverture culturelle(13h30-16h00) les arts plastiques, la musique, des visites de musées, partir à la découverte du théâtre  ou de l’opéra, se former à la pratique d’un sport. A chaque jour, une activité qui permet un développement différent mais une construction personnelle à part entière.
Pour ne pas désorganiser les clubs, des partenariats seront tissés, pour accueillir tous les enfants pour une pratique sportive toujours le mercredi, les tournois pourrait-être maintenu le samedi ou le dimanche comme cela se pratique actuellement.
De plus, pour lutter contre le décrochage scolaire ou pallier à l’absence physique ou intellectuelle de l’entourage,  je propose une heure d’étude dirigée obligatoire chaque soir (16h00-17h00). Pour les enfants qui le nécessiteraient ce serait le temps d’un soutient scolaire, avec un enseignant différent de celui qui a donné le cours magistral.
Le personnel étant déjà employé dans les établissements cette mesure est neutre financièrement.

Coup de gueule/ Enfant martyr.

Comment un enfant de 3 ans peut-il mourir enfermé dans une machine à laver.
Et cette voisine de nous dire, sur les ondes de RTL, qu’elle regrette de ne pas avoir agi lorsque le petit se retrouvait en couche sur le palier, souffre-douleur d’un géniteur de trente ans.
Mais dans quelle société débile et absurde vit-on ? Comment de tels gestes peuvent-ils se produire?
Dans la politique , Je le sais, il n’y a pas de place pour la faiblesse et pour l’émotion, mais comment ne pas hurler en imaginant cet enfant dans sa terreur, dans l’étouffement, dans la peur de cette eau qui monte.
Le politique de poser la question du suivi de cette famille, du rendez-vous le jour même avec les services sociaux ; trop tard, déjà trop tard ! Cet enfant est mort. Je n’y peux rien, mais j’ai honte d’appartenir à cette espèce humaine, qui peut tuer la chair de son sang.

Les Frontières de l’Europe, immigration et réfugiés climatique.

Cette question pose toute la dichotomie de la politique.
Comment, en effet, refuser assistance à une famille, qui plus est avec des enfants, lorsqu’elle se présente à vous, en sachant, quand même, que la responsabilité du politique est de réfléchir et d’anticiper normalement  la politique d’immigration pour l’ensemble des populations ?

Cette dualité ne doit pas cacher pourtant que nous sommes au préambule d’une problématique lourde. 
Nous connaissons aujourd’hui une immigration de la pauvreté, d’individus qui se cherchent un avenir. Les portes de l’Europe sont ouvertes par les accords de Schengen qui permettent la libre circulation des biens et des personnes, d’où la croissance constante de présence dans nos rues de populations de pays qui n’ont pas encore gagner le seuil de richesse de la zone euros. 
Mais, nous savons qu’une arrivée importante se fait aussi par les côtes de l’Europe. Une immigration, celle-là irrégulière, via  l’Italie notamment et le port de Lampedusa par lequel, dernièrement, une jeunesse tunisienne perdue, a échouée, au propre comme au figuré.  Qui n’a pas ces images de bateaux tels des coques de noix en surcharge ?
Pourtant les perspectives sont plus alarmantes encore. Les réfugiés climatique seront de plus en plus nombreux dans les décennies à venir et un homme qui n’a pas d’eau la cherchera  à travers de hauts murs et à fortiori au delà des frontières.
Il faut d’urgence penser une politique nouvelle, avant que notre système social français n’implose et en l’occurrence, il nous faut plus d’Europe. Ce sujet doit être un enjeu pour l’élection présidentielle et les législatives.   

Actu stéphanoise/ « Boom » pour un bien !

C’est un point dans l’horizon stéphanois qui s’est effondré aujourd’hui.
À 10h47, « la Tour Plein ciel » a été  foudroyée dans un bruit sourd laissant la place à un épais nuage de fumée. L’immeuble de grande hauteur surplombé d’un château d’eau, s’est replié sur lui même dans un geste d’une précision chirurgicale.
Engagée depuis déjà de nombreuse années et validée par les habitants qui furent appelés à se prononcer par un référendum de quartier, cette démolition marque la fin de l’ère de la  différenciation pour ce quartier. Emblème d’une époque révolue et d’une gestion hasardeuse, la tour fut pourtant après trois années de construction, une belle copropriété avant de connaître les affres d’un entretient coûteux et d’une politique de location désastreuse.
Avec une gestion politique seine et un projet libéré de toute doctrine, cette démolition peut-être porteuse d’espoir.  En effet, pourquoi ne pas rêver aujourd’hui que ce quartier de Montreynaud, devienne à l’image de la ville de Saint-Priest-en-Jarez, sur sa sœur colline, un endroit où il fait bon vivre.

Saint-Etienne: destruction de la tour Plein Ciel - URBANISME - PATRIMOINE - France 3 Régions - France 3

Saint-Etienne: destruction de la tour Plein Ciel - URBANISME - PATRIMOINE - France 3 Régions - France 3

Billet d'humeur, Fort avec le faible et faible avec le fort!

Dominique Strauss-Kahn et Liliane Bettencourt sont les taureaux d’une sordide corrida ; Qu’il est facile aujourd’hui pour les "toreros" que sont les éditorialistes et autres humoristes  de faire vibrer les "aficionados" du poujadisme.
Facile de viser le "yema" au travers de papiers nauséabonds, planqués derrière leurs "Burladeros" que sont leurs titres.
Qu’il est vil de meurtrire encore et encore une vieille dame, fut-elle très riche, et un homme politique qui s’est gâché! Et dans l’attente de quoi ? Du "descabello" après de multiples "estocades" plus glauques les unes que les autres. Cela devant les bravos  de ceux qui hier se seraient prostitués pour un regard ou une attention de ces puissants. Et s’il était temps de mettre fin à cette corrida ridicule et de redonner à voir ce qui est noble dans la politique, un combat d’idées pour un nouveau projet de société. "Olé"

Petit lexique de la corrida : Yema, c'est le point précis idéal où doit être portée l'estocade et où l'épée pénètre sans résistance ; Burladeros Il s'agit des abris de planche derrière lesquels se réfugient les toreros pour fuir une charge du toro. Descabello. C'est le nom donné au coup de grâce, le coup d'épée, qui, quand il réussit, tue instantanément le toro ; Estocade. Il s'agit d'un coup d'épée ; Olé. Manifestation d'enthousiasme, bien sûr.

Prise de position / Pour la proportionnelle et contre le cumul de mandat

La campagne présidentielle va peut-être servir un peu la démocratie locale. Y aura-t-il enfin une véritable réforme des collectivités et une loi cadre pour « limiter » le cumul de mandat ?
Il faut le souhaiter.

Je suis pour que la présidence des agglomérations soit considérée comme un mandat et intégrée aux règles de cumul. 

Je suis contre la réforme territoriale, telle que proposée, réunissant la région et le département, qui va voir éclore de minis circonscriptions, et des élus avec double compétences, un pouvoir décuplé pour 80% de l’indemnité d’un député. Je ne vois pas là une source d’économie, mais au contraire un éloignement des élus de la population. Et si l’élu est député et conseiller territorial, cherchez la pluralité.

Je suis pour  que l’on définisse clairement le rôle et les compétences de chacune des institutions. Que les collectivités s’y tiennent, notamment en terme d’aides diverses et d’accompagnements financiers variés, cela annoncerait la fin du saupoudrage et un contrôle plus vigilant des subventions.

Sénateur, Député et Député européen, je suis pour un mandat parlementaire unique, je crois que contrôler l’action du gouvernement, légiférer  pour préparer la France aux enjeux de demain et représenter les territoires et les concitoyens demande beaucoup de temps et cela demande un engagement total.
Je suis contre une limite d’âge,  les électeurs sont matures pour donner le clap de fin à une carrière à laquelle l’élu n’aurait su mettre un terme. L’idée, que je défends, est qu’après une vie professionnelle pleine, la vie politique puisse s’ouvrir.
Je suis pour une baisse de 3% des indemnités, comme le propose le député de la Loire, Yves NICOLIN. Pour mémoire cet effort partagé, était déjà dans le projet de Gilles ARTIGUES pour les élections municipales à Saint-Etienne. 
Mais surtout,
Je suis pour la proportionnelle dans toutes les collectivités avec une majoration de sièges pour ceux qui arrivent en tête, afin de conserver une majorité de voix, même si je goûte aux majorités d’idées et de projets qui se constituent au fil des débats.  

Prise de position/ Abus bancaire, il faut créer une autorité indépendante !

Il semble que le système bancaire français n’arrive pas seul à devenir humain, il apparait aussi que les incantations du monde politique n’y changent rien.

Douze mois après que les Français dans leur ensemble soient venus au secours du système bancaire français, nous aurions été en droit d’attendre que les opérateurs, dans leur ensemble, aient eu un peu de mansuétude envers leurs usagers ; que nenni !

A l’heure où une crise sans précédent, depuis les années 30, touche la plupart des ménages, les relations entre leurs gestionnaires de compte et eux, se distendent, voir sont devenus rapports de forces.

Il s’est ainsi instauré une dictature de l’agio, des frais de commission bancaire, frais de gestion de compte, frais inhérent aux rejets divers, frais d’envoi de courrier et la liste est non exhaustive.

Est-il supportable que pour d’aucun, le rejet d’un chèque, pour un montant de vingt euros, ouvre vingt euros de frais ?  L’organisme bancaire, en fait, accompagne l’usager dans son déficit.

Je suggère de créer  une autorité indépendante sur le modèle de la HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Égalité) qui pourrait statuer sur d’éventuels abus, sur le fonds comme sur la forme. Elle se substituerait aux médiateurs que certaines banques ont créés, qui ne servent que d’outils de  communication. Cet organisme aurait tutelle sur les banques dans tout ce qui constitue la relation avec l’usager. Cette autorité gérée par l’État serait financée par la taxation des organismes bancaires. 

L’autre effet de cette autorité nouvelle serait d’offrir la possibilité aux conseillers de banque de résister à la pression de leurs hiérarchies donc de donner à tous les acteurs de la chaîne, clients compris, protection face à une machine à broyer.  

Il est urgent de prendre en compte la souffrance de millions de Français qui chaque mois ont du mal à joindre les deux bouts et sont victimes d’un véritable harcèlement.

Piste de réflexion : Incitons les lycéens à prendre fait, pour une cause !

Dans notre société de plus en plus individualiste et tentée par l’introspection, particulièrement en tant de crise, je propose qu’il soit vivement recommandé à chaque lycéen, mais aussi aux jeunes déscolarisés,  de s’investir dans une association. 
Alors, cause humanitaire, environnementale ou animale, en direction de la prime enfance, pour de l’aide aux devoirs ou tournée vers le quatrième âge pour l’accompagnement d’activités socioculturelles ; ce ne sont pas les besoins qui manquent. Le choix de demeurer, évidement, individuel et personnel.

Les associations sont une garantie d’ouverture, de dépassement de soi, lieux de rencontres et d’apprentissage de la vie en communauté. Probablement le meilleur des chemins pour le mieux vivre ensemble et la condition d’une bonne construction personnelle.

Une initiative pour apaiser la société et complètement gratuite. 

Sénat, la Force d’opposition, pas si tranquille.

Nul ne peut ignorer le fait que le sénat pour la première fois dans la cinquième république, a changé de main.
Jean-Pierre Bel de succéder à Gérard Larcher.  Institution mal connue, un peu lointaine par certains égards, plus symbolique qu’autre chose et bien non. L’affaire n’est pas neutre dans cette période difficile que traverse notre pays France.
En effet, voici que le Sénat Français se prend pour la chambre haute du congrès des Etats-Unis, (la chambre dite basse étant celle des représentants).
Une opposition tranquille repousse les textes, aménage son ordre du jour, laisse partir en longueur les débats, comme au bon vieux temps du vote du texte sur les retraites à l’Assemblée nationale.
Voilà qui risque de contrarier grandement la fin de mandature du Président de la république, contraint, malgré le talent de son ministre chargé des relations avec le parlement, de multiplier les commissions mixtes paritaires sans oublier les interminables navettes entre les deux poumons du Parlement.
La constitution écrite par Michel Debré, du temps du général De Gaullle, n’avait peut-être pas envisagé une telle cohabitation.

Vert Pastèque

N’ayant que peu de confiance en la candidature d’Eva JOLY,  Cécile DUFLOT et Jean Vincent PLACE ont tôt fait de finaliser un accord avec Martine AUBRY, au nom du candidat du Parti socialiste.
Pas de place pour l’aéroport Notre Dame des Landes  ni pour l’EPR, d’ailleurs le candidat Hollande n’avait pas le choix, il faut qu’il se rétablisse de sa mollesse supposée.
Ils ont lâché sur les idées mais pas sur le groupe à l’Assemblée nationale ni sur la circonscription de Cécile à Paris.
Si Paris vaut bien une messe, Cécile le vaut bien aussi.
Les Verts à Paris, c’est officiel, Vert dehors rose dedans.

La Gauche n’a pas envie de gagner l’élection présidentielle...

Folie! pas si sur:

Oublions ce que donnent à voir les cadres du Parti Socialiste : l’appétit du pouvoir et le reste.
Observons simplement la connaissance que nous avons des  Français et l’impopularité que véhicule l’action gouvernementale avec le corolaire des revers aux échéances intermédiaires. Cela n’est pas d’un bon présage pour les grands élus et autres grands patrons d’exécutifs locaux.
Pour ne parler que de Rhône-Alpes, Jean-Jacques QUEYRANE, prendrait le risque de perdre la Région,  Gérard COLOMB de laisser s’échapper la mairie de Lyon, Michel DESTOT celle de Grenoble, sans parler de Maurice VINCENT à Saint-Etienne… et la liste n’est pas exhaustive, les socialistes n'ont jamais autant gagné que ses dernières années.
Si mon analyse n’est pas juste, et que la gauche emporte la présidentielle, je ne prends grand risque, à annoncer que la droite et le centre sont aux petits matins de belles victoires locales.

L' Extrême Droite se fait voir chez les Grecs.

Le nouveau gouvernement Grec de coalition, formé par le premier ministre Lucas Papademos, ne déclenche pas les foudres de la communauté européenne. On  y trouve pourtant deux membres du LAOS (Alerte orthodoxe populaire), parti d’extrême droite. Comme ministre des Transports Makis Voridis, avocat de 47 ans issu de l'organisation de jeunesse du parti d'extrême droite Epen, tandis qu'Adonis Georgiadis, antisémite notoire, devient secrétariat d'Etat au développement et à la Marine marchande. La crise donne aussi des extinctions de voix.

Edito, Un blog pourquoi faire?

Il est  un nombre de personnes engagées dans la vie politique stéphanoise depuis de nombreuses années, dont je suis, qui ont envie prendre des responsabilités dans la Cité.
L’heure est au travail et à l’émergence d’une génération nouvelle d’hommes et de femmes. 
Une page va se tourner, doit se tourner. La page de la génération  1981, ceux qui se sont engagés avec ou en réaction à François MITTERAND. Trente ans que les mêmes visages produisent les mêmes débats  pour les mêmes résultats au niveau national comme au niveau local.
Alors non, je ne veux pas jeter le bébé avec l’eau du bain,  pas de jeunisme, pas non plus de sexisme même si les trentenaires furent jusque-là sacrifiés sur l’autel de la parité et des quotas.
Il est simplement temps qu’une nouvelle génération vienne aux responsabilités et prenne son destin en mains. Rassurez-vous, si besoin, cela ne serait être pire.
Alors sur ce blog, vous trouverez des prises de positions, des articles de fonds sur des sujets préoccupants, des retours de terrains, des billets d’humeurs et de quoi mieux nous connaitre.
Présidentielles et Législatives, en 2012. Élections territoriales (Conseil général et régional) en 2014 et élections municipales en 2015. En quatre années, le paysage politique local et national peut changer.
Voilà ce que sera le probable calendrier, voici donc notre feuille de route. En tout cas la mienne !

Prise de position/ l'uniforme à l'école

L’uniforme à l’école, je suis pour. Papa de trois garçons, je suis investi dans la gestion de leur établissement et sensible à leur bonne instruction. Je suis favorable à un uniforme à l’école, loin de moi l’idée de la blouse noire. Moins encore nostalgique de la règle sur les doigts. Un sentiment d’appartenance me semble intéressant et surtout la fin de la dictature des marques et de l’argent roi. Et puis celui qui à déjà assisté à une sortie de collège peut se dire que l’uniforme existe déjà jean et sweat à capuche pour tout le monde.

Billet d'Humeur

Juanico, Échec aujourd’hui,  Mat en Juin…
Pour ceux qui ne suivent pas la politique de près ; Régis Juanico, est, entre autre, le député PS sortant sur la première circonscription de la Loire et il est à la peine. Quand Gilles Artigues réunit 400 amis par un beau dimanche, le député  peine à regrouper 80 personnes pour sa fête de circonscription.
Trésorier du Parti Socialiste, il se fait accrocher pour sa mauvaise gestion par le Canard enchaîné.
Il soutient Martine AUBRY et c’est François Hollande, le candidat à la présidentielle.
Comme il l’a souligné dans un article de presse récent dans le quotidien, la Tribune-le Progrès, « la politique c’est pas de la Com' ».  Échec aujourd’hui, Mat en Juin…